Sur un paysage de friche ; recréer un paysage de ville qui se doit d’établir des liens amplifiant la relation entre la trame historique et la trame en développement. Le projet constitue le trait d’union entre les différentes architectures du lieu (habitations, parc, tours). 

Le programme comporte 284 logements et 350 places de parking à intégrer sur une surface relativement réduite, tout en restant dans les gabarits imposés (maximum R+7). 

Le rez urbain est traité tel un socle «habité» s’ouvrant de manière rayonnante sur l’espace public et intégrant des fonctions favorisant la redynamisation du lieu. Au cœur de l’îlot un parking couvert se glisse dans le prolongement du socle. Il surélève l’îlot tout en évitant de creuser le terrain (terres polluées). 

Sur ce socle percé, douze volumes accueillent les logements. L’alternance des vides laisse entrer la lumière et démultiplie les perspectives. L’espace central commun abrite un jardin paysager qui relie les poches du maillage végétal de la plaine créant ainsi un lien paysager entre le projet et le site.